Le point écriture – Janvier 2023

Point écriture

Hibernation

Cela fait déjà plus d’un mois que je n’avais plus posté sur ce blog! Comme je l’expliquais déjà dans le point écriture précédent, l’année 2022 a été riche, intense, trop intense même. En achevant la planification de ma réécriture pour Lame en si bémol, j’ai ressenti le besoin de faire une pause, une vraie, et c’est comme ça que je me suis octroyée tout un décembre loin des réseaux et de la pression des résultats. J’ai même délaissé le dessin numérique, où mon perfectionnisme est difficile à ignorer, pour ne me consacrer qu’au dessin traditionnel et laisser à mes idées concernant l’écriture un temps pour se développer et mûrir.

Cette parenthèse centrée sur moi-même m’a permis de confirmer ce qu’au fond, je savais déjà: les réseaux sociaux ont un impact bien plus important sur mon travail et ma qualité de vie que ce que je souhaiterais, et d’autre part, j’avance plus sereinement, mais aussi plus vite, lorsque je ne me fixe aucune deadline ni objectif dans le domaine de l’écriture. Loin de me cantonner à réfléchir à cette réécriture qui m’attendait, c’est tout un premier brouillon qui a germé dans mon esprit pendant ces quelques semaines. Il n’attend plus que d’être couché sur le papier.

Lame en si bémol

J’ai entamé le travail de réécriture sur Lame en si bémol le premier janvier. La symbolique de la date me plaisait bien, même si ça n’a pas grand intérêt. J’avais un peu peur de peiner à la tâche après une si longue parenthèse sans écrire, mais tout se passe bien. À l’heure où je rédige ces lignes, ce sont déjà plus de 20.000 mots qui sont réécrits, soit un cinquième de l’histoire, alors qu’il ne s’est pas encore écoulé un mois depuis que j’ai commencé. Je suis satisfaite de ce j’ai accompli jusqu’ici, et même s’il y a des scènes plus dures que d’autres à écrire, j’ai moins de mal à prendre de la distance avec ces passages pour les retravailler sans y consacrer une énergie mentale trop importante.

Il y a toujours des ratés, ceci dit. Dans ces cas-là, je prends des pauses; je laisse reposer ou je me consacre à quelque chose de plus doux, comme un dessin de lapin. C’est doux les lapins. Ça mange les canapés aussi, mais n’empêche, c’est doux.

De l’art et la manière de ne pas se fixer d’objectifs

J’ai beau dire que me fixer des objectifs ne m’est pas (plus) bénéfique en écriture, dur dur de se défaire de ses vieilles habitudes. Après deux semaines et une grande partie sur cinq d’achevée sans stress notable, je me suis surprise à tenter de me dresser un planning « souple », une vision à sept jours avec des objectifs chiffrés sous forme de fourchette. Croyez-le ou non, mon week-end a été plus stressant que ma semaine. J’ai reconnu mon erreur, jeté le plan à la poubelle, et aujourd’hui, sachant que mon seul « but » était de me poser devant mon clavier pour écrire même une petite centaine de mots, ça coulait tout seul. Comme quoi, quand un système ne fonctionne plus, rien ne sert de forcer !

Un nouveau projet en perspective

Étant concentrée sur la réécriture que j’ai à faire, je ne m’attendais pas à ce qu’un nouveau projet de roman me vienne quasiment clefs en main pendant mon mois d’hibernation, d’autant plus avec la fatigue que j’avais accumulée jusque-là. C’est pourtant ce qui s’est produit et si, pour l’instant, Lame en si bémol a encore la priorité, il n’est pas exclu que je mette la réécriture en pause entre deux grandes parties pour me lancer dans ce nouveau premier brouillon. Il me démange, je dois bien l’admettre. Je n’en dis pas trop pour le moment, mais on y parlera lapin, viennoiseries et Éducation Nationale.

Aura-t-on enfin droit au premier roman feel-good de Rash.? Les paris sont ouverts, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous pour laisser votre avis sur la question !

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