Branle-bas de combat
Début août, je désertais les réseaux sociaux (fin juillet, soyons honnêtes).
Début août, je recevais mes retours de bêta-lecture. Et c’était la panique.
Tout restait à faire, et j’ai commencé à compter. Combien de temps jusqu’à la deadline? Étais-je prête à modifier celle-ci si besoin? (non, en tout cas, pas sans douleur, le plan c’est le plan, on respecte le plan)
Par chance, j’ai pu compter sur la bienveillance de mes bêta-lectrices, qui non contentes de fournir un travail colossal sur ce texte afin de l’améliorer, ont aussi pris la peine de développer tout ce qu’elles y avaient vu de positif, avec beaucoup de commentaires qui m’ont redonné le sourire ou m’ont carrément fait éclater de rire. Parfois, ça suffit pour faire retomber la pression.
On se calme et on réfléchit
J’ai pris le temps nécessaire pour m’organiser. Oui, il me restait une quantité astronomique de choses à faire, mais le temps perdu à me ronger les sangs n’aidait en rien. Alors j’ai fait des plans, j’ai appris à me servir de Notion pour l’occasion, et je me suis mise au travail.
Les retours de bêta-lecture ont été appliqués en une semaine (à quelque 700 commentaires à traiter plus de 100.000 mots, il me fallait au moins ça). J’ai effectué ma première correction orthographique sous Antidote dans la foulée. À présent, l’étape toujours en cours est celle des corrections stylistiques, toujours avec l’aide d’Antidote: je traque les répétitions, tout en prenant garde à ne pas aller trop loin. Mon narrateur est jeune et s’exprime au présent, dans un langage qui se veut oral. Parfois, la répétition sera plus naturelle, et mon travail, c’est de trouver le meilleur équilibre possible. Pas toujours évident de laisser de côté mon perfectionnisme sur des tâches aussi minutieuses. J’en suis à un tiers et je pense boucler ce processus en milieu de semaine prochaine.
Dans le même temps, je compte entamer une relecture à haute voix pour peaufiner ce que le logiciel ne m’aura pas permis de voir: le rythme, la sonorité, d’éventuelles répétitions car Antidote, si pointu soit-il, a ses moments de bug. Ça, ce sera à partir de mercredi!
Où l’on parle de cohérence
L’un des principaux défis que j’ai eu à relever dans la correction de Lame en si bémol, c’est la question de la cohérence avec son grand frère, Chocolat blanc et matcha latté. Le premier contenait des détails décidés un peu rapidement en 2018. J’ignorais alors que Lame en si bémol verrait le jour, et de fait, tout ne collait pas parfaitement. Comment aurait-il pu en être autrement, quand plusieurs années séparaient la rédaction des deux livres?
J’ai dû faire des choix. J’aurais pu décider de respecter mot pour mot ce que j’avais mis en place dans Chocolat blanc et matcha latté. Il m’aurait alors fallu plus de colocataires pour Baptiste ou encore des scènes de remplissage pour lesquelles je ne trouvais aucun objectif. J’ai choisi de prendre le problème à l’envers.
Chocolat blanc et matcha latté sera donc réédité. La nouvelle version sortira peu ou prou en même temps que Lame en si bémol (non, je ne donne toujours pas la date). Et ce dernier, lui, a été pensé pour avoir la trame narrative et le rythme le plus solide possible. C’était la meilleure chose à faire. Si vous voulez en savoir plus sur la réédition de Chocolat blanc et matcha latté, n’hésitez pas à aller consulter ce post Instagram où je vous explique en détail ce qui va changer. Mon but demeure de délivrer une version améliorée de ce récit, et donc, des bonus sont à prévoir par rapport à la première édition! 😉
Plein de projets pour septembre
Je profite d’une petite semaine de congés pour remettre de l’ordre dans ce capharnaüm qu’est ma tête. Au programme: une retraite d’écriture, toujours de la correction, et de la lecture à haute voix. J’ai bon espoir de pouvoir reprendre mon premier brouillon ce mois-ci, et d’avancer sur la planification du prochain.
Et vous, quels sont vos plans pour septembre?